LES POLTERGEISTS

Publié le par ordino

Le poltergeist d’Enfield

Nous sommes en 1977 dans la petite ville d’Enfield en Angleterre. Après un divorce, la famille Harper composée d’une mère et de ses 4 enfants vit tranquillement dans une maison. Tout commence pour la famille Harper le 30 août lorsque dans la chambre de Pete et Janet âgée respectivement de 10 et 11 ans, le lit des deux enfants se met à bouger. Le lendemain la commode de leur mère se déplace légèrement, d’environ 50 cm. La mère paniquée fait venir des voisins qui entende des bruits étranges... La nuit suivante plusieurs jouets et objets sont projetés dans la chambre des deux enfants sans que personne n’y ait touché. La famille prévient la police qui sera témoins de ces étranges événements, la femme agent de Police Carolyn Heeps raconte qu’elle a vu des chaises se déplacer. On verra des livres s’envolé des étagères et l’on entendra à plusieurs reprise une voix rauque au-dessus du lit de Janet.

La presse apprend l’affaire grâce à des proches de la famille, qui par l’intermédiaire du Daily Miror contacte alors la Society for Psychical Research. Cette association va alors envoyer l’un de leur spécialiste Maurice Grosse. Un second investigateur les rejoindra, Guy Playfair. Les phénomènes continue, la famille et les deux personne de l’association sont témoin de déplacement d’objet, de chaise, un radiateur est arraché du mur, la fille, Janet lévite a plusieurs reprises, plusieurs photos seront prisent pendant toute l’enquête. Les experts ne purent pas mettre en doute l’authenticité de la voix. Ils dissimulèrent des caméras et purent filmer tous ces événements. Les deux enquêteurs finissent par entrer en communication avec l’entité qui leur affirme qu’elle a vécu dans ce lieu depuis 30 ans et qu’elle refusait de partir. La fille Janet est la plus touché par le phénomène et semble possédée par moment par cet esprit. Les enfants voient des silhouettes la nuit, des ombres comme s'il y avait du monde dans la pièce. En décembre l’entité reprend la parole pour siffler et aboyer, il dit se nommer Joe Watson.

Le temps passe et les phénomènes continuent, plusieurs incendies se déclenchent dans des tiroirs, les murs se couvrent de graffitis obscènes... Plusieurs médiums viendront pour essayer de calmer les esprits perturbés... Et ce n’est que vers 1979 que les événements prirent fin, ils diminuaient en intensité après que Janet parti quelques temps à l’hôpital pour finalement disparaîtrent quelques temps après. On ne sait jamais vraiment ce qui se passa, la famille refusa d’en reparler. Peut être un esprit tourmenté, peut être la frustration de la jeune fille à cause du divorce de ses parents, en effet les poltergeists apparaissent souvent avec des jeunes filles qui ont des problèmes enfermés en elle... En tout cas les documents, les témoins tout laissent à pensé qu’il s’est passé vraiment ces années là, dans cette petite ville des phénomènes bien étrange...

Le poltergeist de Rosenheim

Sigmund Adam est avocat à Rosenheim en Bavière. En ce mois de novembre 1967, sa patience est à bout. Cela fait des semaines que son bureau subit une destruction en règle: d'inexplicables détonations retentissent, les tubes de néon se déconnectent tout seuls, les ampoules à incandescence explosent les unes après les autres sans que les filaments soient endommagés, le téléphone sonne à tout bout de champ sans que personne n'appelle, les produits du photocopieur se répandent spontanément, etc.

Soupçonnant une défaillance du système électrique, Adam fait appel aux ingénieurs des compagnies du téléphone et d'électricité. Ils mettent en place des appareils de contrôle qui enregistrent effectivement d'importantes fluctuations électriques. Le problème est que ces fluctuations persistent même après avoir déconnecté du réseau le bureau de l'avocat!

Début décembre, Hans Bender entre en scène. Chercheur à l'université de Fribourg, il est un enquêteur chevronné en matière de poltergeists. Il arrive flanqué de deux collègues physiciens de l'institut Max Planck. Tous se mettent aussitôt au travail.

Leurs recherches méticuleuses les conduisent à exclure catégoriquement comme cause des dysfonctionnements: les variations de l'alimentation électrique, les voltages hautes fréquences, les charges électrostatiques, les champs magnétiques, les effets ultrasoniques ou infrasoniques (ce qui comprend aussi les vibrations de toutes natures), les branchements défectueux, les défauts des appareils, et enfin des interventions manuelles.

Pendant ces manifestations, les enquêteurs remarquent qu'Anne-Marie Schneider, une jeune employée nouvellement engagée, présentent les signes d'une grande nervosité et l’ensemble des phénomènes se produisent lorsqu’elle est proche. Incitée à prendre quelques jours de repos, il s'avère que les phénomènes cessent entièrement durant son absence.

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